Aujourd’hui, J’envoie un message de rappel à un client (mon intuition me demande de le faire)
Le client me dit : « Ah désolé, je vais annuler, j’ai oublié de te le dire et en plus je ne l’avais pas noté dans mon agenda ! » (oh l’excuse…)
Je lui demande s’il veut vraiment annuler ou déplacer ? En cas d’annulation, je lui demande de payer la consultation et en cas de rendez-vous déplacer, je peux être conciliant.
Il me dit : « Non, j’annule et je ne vois pas pourquoi je dois payer pour un service non fourni ! »
Sachant que je ne vais pas le mettre aux poursuites pour un si petit montant (et je n’en ai pas les moyens), je ne peux rien faire ! Je lui explique que s’il ne veut pas payer c’est ok, mais que ce n’est pas correcte vis-à-vis d’un indépendant et la promesse d’un rendez-vous fixé à l’avance (nous avions déjà eu 4 séances). Les indépendants ne reçoivent pas de salaire d’un patron.
Il m’a envoyé balader (poliment) et j’en ai fait de même, poliment également 😉
C’est aussi ça d’être indépendant. Certes, il existe des contrats à faire lors du premier contact avec un client, on me l’a parfois conseillé. Depuis plus d’une année que je suis indépendant, j’ai toujours fait confiance. Je constate à nouveau que la confiance a ses limites.
Je me suis toujours refusé à faire signer un contrat pour un certain nombre de séances, la poignée de main suffisait pour moi. Est-ce qu’un contrat change réellement quelque chose, pour un indépendant comme moi ? Est-ce qu’actionner une machine juridique, qui me coûterai plus que la prestation non payée, me servirait à quelque chose ?
Cela m’amène à cette réflexion que je vous partage !
Je constate que dès qu’un client commence à toucher réellement son problème, son trauma, il fuit. Il trouvera toutes sortes d’excuses. Il y en a certainement des plausibles ! Les séances passées lui ont mis du baume au cœur, un petit sparadrap, ouvert les yeux sur certaines choses. Au bout de quelques séances, des changements visibles arrivent, un changement de comportement, une rencontre, des synchronicités, etc..
Oui, ça fait « mal » ou « peur » de voir la vérité en face, sa propre vérité, ses traumatismes. Alors certains prennent des drogues (alcool, médicaments, etc…), légales ou pas, ou la fuite, et se disent que ça ira mieux demain ou que demain le problème n’existera plus !
J’ai travaillé quelques traumas dans ma vie et je peux vous assurer qu’ils ne disparaissent pas, mais j’ai appris à les connaitre et à vivre avec en paix ! Je me souviens de beaucoup d’épisodes traumatisant de ma vie. Aujourd’hui je ne les nourris plus en essayant de les noyer dans des addictions, mais les observes, les comprends, les transformes, les pardonne si besoin. Mon but est de vivre en paix avec moi-même et par conséquent avec les autres.
Commencer à travailler sur soi, demande du courage, des efforts, de la force, de la résilience, de l’amour à soi.
Travailler sur soi est un processus de guérison qui prend parfois du temps, jusqu’à ce que la pièce tombe comme on dit.
Dites-vous que, quand vous sentez « non, je ne veux pas y aller ! » de vous poser la question de savoir pourquoi ? Dans mon jargon, je dis qu’il y a un imposteur en nous qui nous fait croire certaine chose, et parfois, c’est notre intuition aussi. Apprenez à différencier les deux. Comment ? Est-ce que cela vient de votre intellect ? Est-ce que cela vient de votre petite voix intérieure ? Est-ce que c’est physique ? Ou des synchronicités qui vous arrivent ? A quel souvenir cet événement que vous vivez vous fait penser ?
Pour en revenir au début de mon interrogation, si vous ne vous sentez pas bien avec votre thérapeute, dites-le-lui, discutez-en avec lui. Si c’est un thérapeute qui veut votre bien, il vous conseillera d’autres thérapeutes. Mais s’il vous plait, par amour envers vous-même, cesser de vous mentir ! Vos mensonges sont visibles pour celui qui est votre thérapeute même si vous pensez que celui-ci ne les verra pas!
Moi c'est Cristian et cela fait plus de 20 ans que j'ai stop à l'alcool et aux drogues, et celà ne veut pas dire que parfois, j'ai envie de consommer à nouveau! Qu'est-ce que je fais dans ce cas? J'en parle, je consulte!
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